Le vinyle à travers les âges [Vidéo]
Les journalistes de Boomer ont rencontré Tanguy, 25 ans, et Michel, 61 ans, deux passionnés de vinyle.
« Vinyl is not dead » (le vinyle n’est pas mort, en anglais). Un slogan des fans de la mythique galette noire qui fait son chemin depuis le milieu des années 2000, redevenue à la mode. En voie de disparition avant le tournant du siècle, écrasés par le succès du compact-disc, le CD, les vinyles, symboles de la culture musicale des années d’après-guerre ont retrouvé le chemin des bacs à disques dans les boutiques spécialisées. “Une fois qu’on a un vinyle, on a envie d’en avoir plus, et quand on en a plusieurs, on veut tous les avoir”, témoigne Tanguy, 25 ans, DJ le soir pour ses amis, « c’est beaucoup plus cher que les autres formats mais l’univers (du vinyle) est beaucoup plus large. »
Un engouement tel, que Discogs, le site de référence pour les achats de vinyles d’occasion a dépassé, en valeur, le montant total des capitalisations à la bourse de New York il y a quelques années. Les raisons de ce succès ? Après la crise du disque des années 2000, l’apparition des plateformes d’écoutes en ligne et du téléchargement pirate, les artistes et leur public se sont retrouvés tous deux à revenir à ce format. Pour l’objet, comme le décrit Michel, 61 ans, derrière le comptoir du plus vieux disquaire de Paris depuis une quarantaine d’années. “Vous avez un tête à tête avec ce support”, explique-t-il. Ce succès permet à certains artistes de ne sortir des titres, surtout en musique électronique, uniquement dans ce format et de délaisser les plateformes digitales.